samedi 9 juin 2007

5 ans de prison pour un imam

La cour d’appel de Casablanca a confirmé, la semaine dernière, le premier jugement prononcé à l’encontre de l’ancien imam de la mosquée Echouhada. Mustapha El Gharbi a écopé de 5 ans de prison ferme pour trafic de drogue. Il a été arrêté en juillet dernier à l’aéroport Mohammed V alors qu’il tentait de quitter le pays en possession d’une valise contenant trois kilos de cannabis. El Gharbi plaide son innocence et parle d’un complot ourdi contre lui.

vendredi 8 juin 2007

Le sacrè,l'argent et l'impunité





Le roi, Majidi et les affaires: le malaise :
L’affairisme de l’entourage du Roi ne fait plus ciller tellement il est devenu une marque de fabrique de la nouvelle ère. Dernière affaire en date, les révélations explosives de la cession d’un terrain des Habous au directeur du secrétariat particulier du roi pour une bouchée de pain font jaser. Elle fait suite à d’autres affaires tout aussi scandaleuses. Si rien ne permet de dire que le Roi lui-même a approuvé a priori ces opérations, l’impunité à posteriori des proches incriminés accrédite l’idée d’une culture de gouvernance malsaine.
Il est peu de dire que les révélations sur ce qu’il convient d’appeler l’affaire Majidi ont nourri le moulin à rumeurs des salons qui comptent à Rabat et Casablanca. Ce qui a le plus surpris n’est pas tant l’information en elle-même que sa publication dans un journal, “Al Ahdath Al Maghribia”, plutôt réputé pour ménager la monarchie. L’affairisme de l’entourage du roi ne fait plus ciller tant il est devenu une marque de fabrique de la nouvelle ère. Non, ce qui fait jaser, c’est pourquoi “Al Ahdath” a publié l’information et surtout, QUI a informé Al “Ahdath” ? Au dernier pointage, la thèse voulant que Fouad Ali Al Himma, un «ami» du quotidien arabophone, serait à l’origine de la fuite, vient en tête des théories avancées par les bookmakers spécialistes des us, coutumes et autres intrigues du régime. Ainsi, la cour de Sa Majesté s’entredéchirerait.
Le combat entre les clans Majidi et Al Himma, le choc des titans serait entré dans son stade final, l’épisode de l’opération immobilière de Majidi à Taroudant n’en serait que la première salve publique. Hélas, la «peopolisation» et donc la trivialisation de ce type de scandale n’est qu’un signe de plus de la décrépitude du débat politique. Au-delà du supposé affrontement entre M. El Himma et M. Majidi, l’affaire de Taroudant est d’abord un scandale de gouvernance au plus haut sommet de l’Etat. Un scandale qui devrait inciter les Marocains et leurs élites à sérieusement revisiter leur relation avec la monarchie. Ainsi, le ministère des Habous, dirigé par Ahmed Taoufiq, a cédé à Mounir Majidi, secrétaire particulier du roi un terrain de 4,5 hectares au prix de 50 DH le m2. La valeur de marché de ce terrain est en fait de 4.500 DH le m2. En réalité c’était comme si le ministère des Habous avait offert à M. Majidi la modique somme de 20 milliards de centimes. Quelle ironie que l’affaire ait été révélée au moment même où le roi d’Arabie Saoudite, Abdallah, offrait au Maroc 50 millions de dollars pour combattre la pauvreté. Deux opérations et des poussières comme celle de Majidi et le ministère dirigé par Ahmed Taoufiq aurait pu générer la même somme sans recours aux âmes charitables du Golfe. Contacté par “Le Journal Hebdo”, Ahmed Taoufiq confirmait par ailleurs les informations publiées par “Al Ahdath”mais n’avançait aucune justification pour cette fortune généreusement octroyée au secrétaire particulier du commandeur des croyants aux dépens de la…. communauté des croyants. En plus d’être profondément immorale, l’opération est d’une stupidité politique rarement vue. Ainsi l’épargne de musulmans octroyée au système des Habous est utilisée pour engraisser les proches du roi. Traducteur de la volonté royale, le ministère en charge de promouvoir un Islam tolérant en prétenant se situer au sommet de la pyramide du fait religieux sert de caisse aux amis du pouvoir. Nul besoin de posséder une imagination fertile pour deviner quelle type d’exploitation peut en faire l’extrémisme religieux dans notre pays. Cette opération n’est en fait que la plus récente d’une série de manipulations douteuses, voire parfois clairement illégales, qui ont touché l’entourage proche du roi. La plus emblématiques étant l’affaire Talsint qui a vu un cousin du roi proposer en échange de faveurs fiscales une augmentation de ses parts dans la société qui devaient exploiter le fantomatique pétrole de Talsint. Une affaire de trafic d’influence claire comme de l’eau de roche. Il y eut aussi les deux dossiers mettant en cause Mohamed Benaïssa concernant le Fonds d’aide omanais et la gestion de la municipalité d’Asilah que la Cour des comptes, sous l’égide de Ahmed El Midaoui, s’est empressée d’enterrer. Sans oublier l’affaire de la résidence de Washington qui implique le même Benaïssa. Il y eut les révélations de Moulay Zine Zahidi mettant directement en cause des promoteurs immobiliers protégés par l’actuelle monarchie. Témoignages que la commission parlementaire en charge d’enquêter sur l’affaire CIH et la Brigade Nationale de la police judiciaire ont tout simplement refusé de consigner. Plus récemment, le phénomène Addoha a éveillé de sérieux soupçons sur l’implication de proches du sérail et plus précisément dans l’entourage de Mounir Majidi sur le marché boursier. Sans raisons économiques apparentes, le titre Addoha a explosé en Bourse enregistrant des hausses stratosphériques jugées inexplicables. Inexplicables si on prend en compte les informations disponibles au moment des faits pour le public. En fait, quelques semaines après, le roi recevait en grande pompe les dirigeants d’Addoha et rendait publique une série de projets permis avec moult avantages par l’Etat à la société dirigée par Anas Sefrioui.Dans toute économie de marché qui se respecte, le gendarme de la bourse ouvre immédiatement une enquête pour s’assurer qu’il n’y a pas eu délit d’initié. Malgré les très forts soupçons, le Conseil déontologique des valeurs mobilières, institution censée assurer le rôle de contrôle de la Bourse de Casablanca, a préféré regarder ailleurs. En fait, l’accumulation de ces affaires souligne deux types de problèmes : l’un institutionnel et l’autre politique. Prises une à une ces affaires montrent comment la toute-puissance de la monarchie corrode les mécanismes de l’Etat. Dans l’affaire Taroudant, la procédure de cession impliquait l’existence d’un dahir, voire d’un appel d’offres.

L’Etat monarchique
Dans l’affaire Talsint, le trafic d’influence dont la justice aurait dû se saisir est resté impuni. Dans l’affaire Zahidi, la BNPJ n’a pas respecté la loi en refusant de transcrire le témoignage de l’ex-PDG du CIH. Dans le cas Addoha, le CDVM n’a pas rempli la mission que lui imparti la loi. Et à chaque fois, la perversion de l’action de l’Etat provient de la domination absolue de l’institution monarchique de l’appareil d’Etat. La monarchie phagocyte l’Etat. Si rien ne permet de dire que le roi lui-même a approuvé a priori, ces opérations, l’impunité, a posteriori, des proches incriminés accrédite l’idée que le souverain a au moins laissé s’installer une culture de gouvernance malsaine. C’est pour cette raison que ceux qui claironnent la nécessité d’un Etat fort pour justifier le quasi-absolutisme monarchique se trompent. Le fonctionnement de cette monarchie a au contraire montré que plus elle était puissante plus l’Etat s’affaiblissait. Ce qui nous amène à la dimension politique du problème. La vénalité décomplexée de l’entourage royal doit beaucoup à l’attitude d’une bonne partie de nos élites, et plus précisément de celles qui se réclament du progressisme social. Ces élites, généralement liées à la gauche gouvernementale, ont décidé de combattre le conservatisme social des islamistes, décidé de se cacher dans les jupons de la monarchie. Au lieu de prendre le pari de l’intelligence des Marocains et d’engager un franc débat en faveur d’une société progressiste et respectueuse de la sphère privée, ils ont fait le choix de préserver leur mode de vie en érigeant la monarchie en seul et unique rempart face à la montée en puissance des islamistes en général et du PJD en particulier. En offrant un chèque en blanc à la monarchie, ils se sont condamnés à ne jamais la critiquer. Le Journal Hebdomadaire a plus d’une fois souligné la centralité et l’importance de la monarchie dans l’accompagnement du Maroc dans un processus de démocratisation serein. La monarchie que nous avions en tête est une monarchie crédible par la probité de son comportement, assez crédible pour commander le respect par l’exemple et non par la force. Hélas, la monarchie actuelle semble s’éloigner de ce modèle. La balle est aujourd’hui dans le camp des Marocains et de leurs élites. Le temps de redéfinir leur relation à la monarchie est peut être arrivé.
Par Aboubakr Jamai & Ali Amar
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Grande Braderie aux Habous pour Majidi

Le scandale a fait la manchette du quotidien «Al Ahdat Al Maghribiya» le 26 mai dernier .
Le journal a révélé avec un luxe de détails la cession faite par les Habous d’un terrain de 4,5 ha situé au cœur de la zone touristique de Taroudant en faveur de Mohamed Mounir Majidi, le directeur du secrétariat particulier du roi et président de Siger, la holding royale qui contrôle l’ONA, la SNI et Attijariwafa bank, pour la modique somme de 50 DH le m2, alors que le prix transactionnel observé dans le secteur avoisine selon les spécialistes les 4500 dh le m2. (lire la chronique de Khalid Jamaï en p. 39). Selon une source autorisée du ministère des Habous et des affaires islamiques, Mohamed Mounir Majidi a introduit par écrit en 2005 sa requête pour l’acquisition de ce terrain au département de Ahmed Tawfiq, avec qui il a eu à s’entretenir directement sur les modalités de transferts du titre. Les Habous qui détiennent un patrimoine foncier et immobilier conséquent ne doivent céder aux particuliers leurs biens que dans des conditions particulières drastiques où l’intérêt général d’une cession à un tiers est explicitement démontré. Dans ce cas, cet intérêt n’est pas de mise : le prix étant très nettement sous-évalué et la destination du bien ne profite qu’à une seule personne et non à la collectivité. De plus, toute cession des Habous doit se faire selon les
dispositions d’un dahir datant de 1913 qui oblige à la vente aux enchères et à la publicité de la transaction dans un délai de trente jours dans les colonnes d’un journal légal. Pour Ahmed Tawfiq qui se refuse à commenter l’évaluation du prix actuel du terrain, la méthode de la surenchère publique n’est utilisée par les Habous que dans le cas de terrains lotis. Le ministère aurait eu, selon lui, le choix de procéder à une expertise des tribunaux compétents ou tout simplement d’une estimation du «Nader» local, c’est-à-dire le fonctionnaire du ministère responsable de la gestion du bien ! C’est ce qui fut fait dans le plus simplisme des gré-à-gré . Une commission du même ministère a eu à confirmer l’évaluation du «Nader» qui a reçu plus tard l’onction du secrétariat général auquel Ahmed Tawfiq exprime «toute sa confiance». Le titre fut enregistré au nom de Majidi fin 2006. Pour enfoncer le clou, Ahmed Tawfiq ose la comparaison. Pour lui, la doctrine des Habous ne doit pas s’opposer, ni être «un frein à l’urbanisation galopante». Et pour étayer ses dires, il prend pour exemple… Marrakech qui a vu son foncier atteindre des prix stratosphériques et où les Habous ont cédé des terrains à tour de bras à des prix de pochettes-surprises. Là encore Tawfiq balbutie des arguments à tomber à la renverse. La location dérisoire des terrains autorise des cessions dites compensatoires. En clair, il vaut mieux brader que louer à bas prix et accepter une compensation tout aussi dérisoire (selon la logique de la «Mouaâwada»). Pour en apprécier toute l’ampleur, le ministre cite des cessions de terrains à la CDG à des tarifs défiant toute logique de marché. En contrepartie, la CDG a signé une convention avec les Habous pour construire des mosquées aux fidèles !

Le rêve du "Dubaï du Maghreb"



· Des banques envisagent de délocaliser leur QG à Rabat

· Des projets d’investissement de grande envergure




La montée en puissance de Rabat sur le plan économique est indéniable. Avec les grands projets en cours de réalisation et les perspectives de développement, l’ambition de la capitale de devenir le «Dubaï du Maghreb», pour reprendre l’expression de Hassan Amrani, wali de la région. D’ailleurs, Rabat est appelée à devenir une place financière plus importante. Plusieurs institutions financières étudient la possibilité de délocaliser leur siège à Rabat. Si elles concrétisaient leur projet, la capitale se placerait ainsi en un challenger crédible face à l’«hégémonisme» de Casablanca, première capitale financière du Royaume, suivie de la région du Nord.Le Crédit Agricole du Maroc est déjà installé sur place. La Banque mondiale, la BEI, la BAD et la BEI y sont présentes.Des opérateurs, notamment dans la téléphonie fixe sont en train de suivre le mouvement. Cet engouement pour Rabat s’explique par les marchés que génère l’Administration et ses démembrements. Mais aussi par le volume des investissements mobilisés pour la réalisation des différents grands projets de la capitale. Plus de 50 milliards de DH sont sur la table. Pour le wali de la région, Hassan Amrani, les investissements en cours sont le fruit des visites royales dans les pays du Golfe.En tout cas, en tête de ces projets, l’aménagement de la vallée de Bouregreg (voir en pages XXVI et XXVII), qui devra restituer à l’estuaire sa vocation première et consacrer l’ouverture océanique de la capitale. Hassan Amrani cite également le projet du tramway qui reliera Rabat à Salé avant de s’étendre par la suite à Témara. Le transport effectif par tramway entre ces deux villes se fera à partir de février 2010, prédit le premier responsable de la région. L’appel d’offres pour l’acquisition du matériel a été lancé et l’ouverture des plis est programmée pour fin juillet. Les travaux de déviation des réseaux d’électricité, d’eau et d’assainissement ont démarré depuis plus de deux mois, à l’initiative de l’Agence d’aménagement du Bouregreg. Avec le réaménagement de sa corniche, Rabat ne tournera plus le dos à l’océan. La réalisation du projet Saphira, confiée au groupe Emirat Emaar, nécessite 13,3 milliards de DH. Les travaux démarrent dans un mois. Ce n’est qu’une première phase du plan de valorisation et de développement du littoral de 13 km, pour plus de 30 milliards de DH, rappelle le wali. Le projet comporte la construction d’hôtels, des résidences touristiques, des commerces, des bâtiments à usage de bureaux ainsi que toutes les infrastructures d’animation destinés à mettre fin au cloisonnement existant aujourd’hui entre le front de mer et les quartiers avoisinant ayant une histoire. Pour le wali, l’essentiel est de voir se développer autour de cette zone des activités nouvelles qui confortent davantage la dimension de modernité de la capitale tout en sauvegardant son caractère culturel et historique.Autre projet en cours, la technopole située sur un terrain d’une centaine d’hectares près de la rocade urbaine de Rabat. Elle est destinée à accueillir les activités liées à la recherche-développement et la commercialisation de produits nouveaux pour lesquels le Maroc est à l’avant-garde par rapport à d’autres pays, grâce aux ressources humaines existantes. D’autres groupes privés ont initié des projets. C’est le cas d’Addoha, qui aménage la plage des Nations à Salé. Le même groupe prépare la création d’un pôle touristico-immobilier de 50 ha, situé sur le site de l’actuel zoo. Ce pôle est destiné à doter le quartier Ryad de zones d’animation hôtelière, commerciale et de services de haut niveau qui font actuellement défaut.Le «nouveau» zoo sera aménagé à proximité du complexe sportif Moulay Abdallah, dotant ainsi cette région d’un ensemble d’animations sportives et ludiques de premier plan. Une société anonyme appartenant à l’Etat, chargée de son aménagement, vient d’être créée. Mais la gestion sera assurée par un opérateur privé. Les travaux devront démarrer au cours du dernier trimestre de cette année. Le zoo devra permettre à la fois le développement du patrimoine animalier et des activités ludiques et de loisirs. L’emplacement du futur zoo à côté du complexe Moulay-Abdallah a été étudié de sorte qu’il soit desservi par la voie ferrée. Actuellement, le zoo de Rabat abrite une faune riche qui compte 140 fauves et 2.500 animaux et espèces d’oiseaux. Tous ces projets bénéficient du soutien de l’Etat, insiste Hassan Amrani. «Les autorités régionales ont reçu mandat de faciliter les procédures et de garantir la bonne marche des opérations», rappelle Hassan Amrani.

U2 trouve l’inspiration au Maroc

Le groupe de rock irlandais se trouve actuellement au Maroc pour écrire des chansons avec quelques collaborateurs.



U2 semble actuellement trouver l’inspiration au Maroc. Le groupe irlandais se trouve actuellement à Fès pour écrire des chansons en compagnie de quelques collaborateurs tels que Daniel Lanois et Brian Eno. Le batteur Larry Mullen Jr a déclaré sur le site officiel de la formation que ces collaborations étaient des premières et que l’expérience était "très différente, à la fois expérimentale et libératrice".
Ces morceaux pourraient figurer sur un futur album, bien que U2 n’ait pas encore apporté de confirmation à ce sujet : "on n’a pas encore de projet bien défini, on fait juste cela comme ça pour le moment", a expliqué Bono.
En attendant un prochain opus, U2 sortira le 25 juin un DVD de l’un de ses concerts donnés à Mexico, avec les images du "PopMart Live From Mexico City", enregistrées le 3 décembre 1997. Le single "PopMart", issu du DVD, sera lancé prochainement et sera également disponible en édition limitée.

La consommation du sac plastique au Maroc atteint 250 mille tonnes par an

Les dernières statistiques montrent que la consommation du sac plastique au Maroc a atteint 250.000 tonnes (2,5 milliards de kg) par an, a affirmé le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement, Mohamed El-Yazghi, soulignant que 20 à 30 % de ce volume est fabriqué par le secteur informel. S'exprimant, jeudi à Rabat, lors d'une journée d'étude sur les sacs en plastique, M. El Yazghi a précisé que la consommation moyenne est de l'ordre de 9 kg par habitant par an.En l'absence de décharges contrôlées et clôturées, a expliqué le ministre, une grande partie des sacs plastiques se retrouvent éparpillés et parsemés en pleine nature, ajoutant que ces sacs ne sont ni dégradables ni biodégradables et peuvent, donc, persister dans la nature pendant des centaines d'années, générant ainsi des conséquences et des impacts négatifs sur la santé humaine et l'environnement, notamment, la couverture végétale et animale.M. El Yazghi a souligné que, sur le plan juridique, le ministère en collaboration avec les acteurs concernés, a préparé un projet de décret traitant des conditions et mesures relatives à la fabrication et à la consommation des sacs en plastique, en plus des autres lois environnementales telles que la loi sur la protection et la mise en valeur de l'environnement, la loi sur la gestion des déchets récemment adoptée et promulguée et la loi sur les études d'impact déjà en vigueur.Par ailleurs, le ministre a, également, annoncé que son département a élaboré, en collaboration avec l'Agence française pour le développement, un projet de plan d'action relatif à la gestion des sacs en plastique.Ce plan vise à régler le problème des sacs en plastique à court terme (quatre ans) avec une phase d'urgence à très court terme (1 an).Dans la première phase, l'objectif du plan d'action est de renouer puis pérenniser le dialogue entre les différents intervenants dans le cycle du sac en plastique. Les actions prévues dans cette phase portent sur un débat national sur les sacs en plastiques suivi par des manifestations régionales.A court terme (dans trois ans), cette phase comprendra également des actions orientées vers différents intervenants dans le cycle de vie du sac à savoir la population, le fabriquant et le distributeur.Il prévoit également le développement du sac en plastique réutilisable, dont l'introduction se fera avec efficience si les différents intervenants dans le cycle de vie du sac sont bien informés de la finalité de l'action.Les principaux intervenants auprès desquels l'autorité chargée de l'environnement devra multiplier les messages de communication sont les producteurs, à travers leur association professionnelle, le citoyen à travers les ONG et les médias, le secteur non formel, les grossistes et les gros distributeurs comme les supermarchés.Tous ces intervenants seront ciblés avec le même message, en l'occurrence la nécessité de protéger l'environnement et le citoyen à l'égard de la prolifération de ce produit comme le font de nombreux pays.Le plan prévoit également de développer l'utilisation des sacs en plastique biodégradables dont la vocation est de se détériorer complètement au bout d'une durée raisonnable de quelques jours au lieu des centaines d'années nécessaires pour les matériaux plastiques actuels.Un spécimen de ce type de sac, appelé Neosac, a été développé par une société française et en voie d'être introduit au Maroc au niveau des grandes surfaces. Selon ses concepteurs, ce type de sac se dégrade en trois mois sous l'effet du rayonnement solaire et l'oxygène de l'air.A signaler que le Maroc produit entre 2 et 3 milliards de sacs plastiques annuellement dont une grande partie finit dans la nature et mettra plusieurs centaines d'années avant de disparaître complètement. Cette période est bien trop longue et les conséquences qui en découlent sont néfastes aussi bien pour l'Homme, pour les animaux que pour la nature.
LeMatin

La roux de la fortune

Du 02 juin au 08 juin 2007

تلاميذ يصفون الامتحان بيوم القيامة

يوم الامتحان يوم رهيب يتم تشبيهه بيوم الحساب لأن التلميذ يستعد له طيلة السنة، وكلما اقترب موعده كلما ازدادت خفقات قلب الممتحنين، وهجر النوم الجفون وحضرت الأحلام والكوابيس المزعجة، وعزفت المعدة عن مختلف صنوف الأطعمة حتى ما لذ منها وطاب٠ يقع كل ذلك لأن فترة الامتحان بالنسبة للتلميذ مصيرية مرعبة قد ترفعه أعلى عليين مثلما قد تنزل به للدرك الأسفل. الامتحان من منظور فؤاد تلميذ بقسم الباكلوريا لا يحمل في طياته ذرة من المنطق أو العقل، لحظة مزاجية بكل المقاييس، يحكمها الحظ أكثر من الاستعداد النفسي والمعرفي للتلميذ، فلم يتردد تلاميذ الدار البيضاء في نعته بيوم القيامة٠ وترى منى في هذا الإطار أن الامتحان الجهوي للسنة الثانية باكلوريا يكرس هذا الرهاب المعروف عن الامتحان لأنه يمثل نسبة 25 بالمائة من النقطة العامة ويشمل المواد غير الأساسية، فهو الذي يحدد مصير التلميذ وتعتبر نقطة 9 أو 8 نهاية للمشوار الدراسي لصاحب النقطة مهما كان نجيبا فحسب هذه التلميذة يستحيل تدارك الفارق٠ شهادة منى تعبير بليغ عن الطريقة المنهجية والموضوعية التي يدبر بها الامتحان. وحسب رأيه عمر اوكان مفتش تربوي لم يتحول الامتحان بعد إلى سؤال تركيبي يخاطب في التلميذ الكفايات التواصلية، والكفايات المنهجية والمؤهلات البداغوجية، ولازال يعتمد بالمقابل الكم وحجم المعلومات التي حفظها التلميذ واستظهرها. واستدل أوكان بذلك على انتشار ظاهرة الدروس الخصوصية التي يربطها بعض المدرسين بالامتحان فتتحول حسب إلى«بورصة للنقط» كما ألح على ضرورة الوصول إلى امتحان متعدد الأبعاد منفتح على مختلف مكونات الشخصية٠ الامتحان بهذا المعنى لحظة تفاعل وحوار بين السائل والمجيب وليس لحظة « حساب» من سائل سلطوي علوي إلى مسؤول ضعيف خاضع، حيث يلزم الامتحان التلاميذ بعرض وإعادة نسخ ما قدمت دفاتيرهم وما أخرته أولا بأول غير مجزوء أو منقوص والويل لمن قدم أو أخر أو حذف٠ ومخافة الوقوع في إحدى هذه «الزلات» فإن التلاميذ يلتجؤون للحفظ والاستظهار المكرور وصنع «الحروز» مخافة النسيان، يتملكهم الخوف من وقع لحظة السؤال المرعبة، فيرتبكون ويسقطون في «المحظور». تتعدد الأقراص المهدئة للأعصاب والمشروبات الطبيعية الملينة للمزاج أو المبعدة للنوم والمخففة لمضاعفات الأرق التي يتناولها التلاميذ ويتناصحون بتناولها، خلال هذه الأيام، والمشكل واحد هو الاستعداد للامتحان٠ الامتحان هو الغول والشبح المرعب الذي من أجله يدرس التلميذ طوال مشواره ومن أجله يتلقى الدروس الخصوصية٠ ليصبح جوازا للحصول على شهادة ورقية لا يهم ما تعنيه على المستوى التعليمي لحاملها، لذلك قد تتحول لمجرد ورقة ضغط على الدولة من أجل الحصول على شغل٠ يرى أوكان أن ميثاق التربية والتكوين والكتاب الأبيض لعب دورا إيجابيا في إعادة هيكلة الكتاب المدرسي الذي وضع ٌإجراءات جذرية على مستوي المناهج والمواضيع المسايرة للركب الحضاري والحداثي للدولة، إلا أن التركيز على الكم والشحن ومشكل محدودية الكفاءات التربوية وغياب التكوين المستمر تحد من تطبيق هذا البرنامج ليظل المقرر والامتحان يجتران نفس المظاهر القديمة ٠وقد اعتبر بعض التلاميذ بشكل مجازي ديون الأبناك أهون من ديون هذا الامتحان الشبح لأن امتحان السنة الثانية الجهوي يعتبره التلاميذ لحظة رهيبة ونتيجته محدد أساسي لنتيجة الباكلوريا، فلم يتردد معاد بدوره من وصفه بـ«الضربة القاضية التي يروح ضحيتها كثير من التلاميذ النشيطين والنجباء»، خصوصا الذين يقعون ضحية الوقع النفسي لهذا الاختبار المصيري٠
إدريس النجار
الاحداث المغربية

طريقة تفويت عقار الأوقاف لمدير الگتابة الخاصة لجلالة الملك تخالف القانون


مازالت فضيحة تفويت عقار وقفي بتارودانت بثمن رمزي لمدير الكتابة الخاصة لجلالة الملك وإقدام هذا المدير على تسجيل العقارالمفوت
باسمه واسم زوجته وابنتيه القاصرين تثير العديد من الجدل بالنظر لما تكتسيه القضية من أبعاد خطيرة. وعكس ما يحاول بيان وزارة الأوقاف، الذي بثته وكالة المغرب العربي للأنباء تبريره، فبإقدام أحمد التوفيق وزير الأوقاف والشؤون الإسلامية على تفويت العقار الوقفي المسمى فدان أوسين ذي الرسم العقاري رقم 8087/س والبالغة مساحته 40.376 مترا مربعا لمنير الماجدي مدير الكتابة الخاصة لجلالة الملك، يكون قد خرق مجموعة من الظهائر الشريفة المنظمة لمجال تدخلات واختصاصات الوزارة، وأول هذه الظهائر الظهير الشريف رقم 193-03 الصادر بتاريخ 4/ 12/2003 أي عقب تعيين الوزير الحالي ضمن أعضاء الحكومة يوم 7/11/2002، حيث نجد بالمادة السادسة وما بعدها من هذا الظهير والخاصة بمديرية الاوقاف والصلاحيات المخولة لها بأن هذه المديرية تتولى جميع اختصاصات التدبير إلا عمليات التفويت أو المعاوضة التي ينظمها ظهير خاص صدر بالجريدة الرسمية ومؤرخ في 8 يوليوز 1916، الذي ينص في فصله الثالث على أنه : «لا يجوز عقد أية معاوضة كانت على أملاك الأحباس سواء كانت خالصة أو عليها منفعة إلا إذا صدر الأمر بها من جنابنا الشريف». وبالنظر لكون أملاك الأوقاف بالمغرب موجهة لخدمة المنفعة العامة وصيانة لها من أي تلاعب أو تطفل، فقد أخضع التصرف فيها بالبيع لمسطرة حددها ظهير ملكي ثالث مؤرخ في 31 يوليوز 1913 بالباب الثاني منه، حيث نص هذا الظهير على أن المعاوضات النقدية لأملاك الأوقاف لا يمكن في جميع الأحوال أن تتم إلا عن طريق السمسرة العمومية بعد استيفاء الشروط والإجراءات التي صدر هذا الظهير الثالث لتقنينها وضبطها. وبالرغم من كل هذه النصوص الصريحة والفصيحة وخلافا لكل مقتضياتها التشريعية فإن وزير الأوقاف لم يتردد قيد أنملة في إصدار أمره باستكمال إجراءات التصريح بتفويت العقار المذكور للشخص المذكور، علما بأن العقار الموجود وسط المدار السياحي قبالة أسوار المدينة التاريخية كان يحتوي على أزيد من 400 شجرة زيتون تم اجتثاثها وبيعها بـ «العرام». وحتى تمتد مساحة العبث بشكل مستفز وخلافا لكل منصوصات مسطرة التفويت لأملاك الأوقاف العامة، التي من المفروض أن تبتدئ –حسب ما ينص عليه القانون– بصدور الإذن من جلالة الملك، ثم الإعلان عن سمسرة عمومية حتى يتم تفويت الوقف بالمزايدة لمن يتقدم بأعلى العروض، فإن استفادة منير الماجدي من هذا العقار بثمن رمزي لم يتعد مبلغ 50 درهما للمتر المربع -في الوقت الذي تبلغ فيه قيمة العقار بهذا الموقع أزيد من 4500 درهم للمتر المربع إن وجد- أحيطت بسرية وتكتم شديدين حتى عن بعض الإدارات التي يعنيها الأمر، حيث علمت «الأحداث المغربية» بأن مصالح وزارة الأوقاف بالرباط وبعد تسلمها الشيك البنكي الخاص بمعاوضة هذا العقار خلال منتصف السنة الماضية عمدت إلى إرساله إلى ناظرها بتارودانت وطالبته بسحب قيمة الشيك لفائدة الحساب البنكي الجاري والخاص بنظارة تارودانت، ليقوم الناظر بعدها وفي سرية تامة بإعداد عقد المعاوضة بتارودانت، ومن ثمة بعثه للمصالح المركزية التي قامت بإرجاعه ثانية بعد مضي حوالي خمسة أشهر في محاولة لطمس معالم صيغة البيع الحقيقية التي تمت بين الوزارة والمستفيد المباشر، حتى يصبح طرفا العقد ظاهريا هما النظارة المحلية وطالب المعاوضة أي منير الماجدي، علما بأن إيداع عقد هذه المعاوضة لدى الوكالة الوطنية للمحافظة العقارية والتصريح به لدى المصالح التابعة للمديرية الجهوية للضرائب المباشرة وكل الإجراءات الخاصة بعملية التسجيل والتحفيظ قد سهر عليها ناظر الأوقاف بتارودانت شخصيا، مع الإشارة طبعا إلى أن آخر مكتر لهذا العقار، بعد علمه بعزم الادارة على تفويت العقار إبان مطالبته بالإفراغ بعد انتهاء أجل اعتماره، تقدم بعرض أعلى بكثير مما دفعه مدير الكتابة الخاصة، لكنه سيخبر بضرورة الافراغ ونسيان الموضوع لأن الوزارة تصرفت بالعقار وفق ماتراه . وبالرجوع إلى الأهداف المسطرة والواردة بالجريدة الرسمية بعد ديباجة الظهير الشريف 193-03، التي عهد لوزير الأوقاف بتحقيقها والسهر على إنجازها، والتي جاء في الهدف الثاني : «أداء رسالة الأوقاف والمحافظة على كيانها والعمل على تنمية ممتلكاتها وتحسين مداخيلها للصرف منها على وجوه الخير والبر والإحسان طبقا للمصلحة التي وقفت من أجلها وفي مقدمتها خدمة مصالح الدين وتحقيق المنفعة للمسلمين» فما هي إذن أوجه الخير أو المنفعة التي تحققت للمسلمين بتفويت هذا العقار بثمن “الفتوح” لشخصية من هذا الحجم ؟ وفي الختام إذا كان ملوك المغرب قد سيجوا الأوقاف بما يمنع هدرها وسخروا عددا منها للمنشآت الخيرية الاجتماعية كما فعل أب الوطنية المرحوم محمد الخامس إبان زمن الحماية عندما أذن بمقتضى ظهير شريف للجمعية الفرنسية «قطرة الحليب» التي تعنى بالأطفال الأيتام والمهملين بإنشاء مقر لها بعقار وقفي داخل اسوار مدينة تارودانت، وهو المقر الذي أصبح اليوم يضم أيضا فرع العصبة المغربية لرعاية الطفولة، وهو العقار الذي يقع - لمكر الصدف –على مرمى حجر من العقار المفوت للماجدي، فإن إقدام الوزارة على تمتيع منير الماجدي بهذه “الهبة” تكون قد فتحت باب جهنم وسنت سلوكا ستكون له تداعيات خطيرة على مجموع النسيج الوقفي ببلادنا. والخطير في الأمر ما تحدثت عنه أوساط عليمة عن استفادة شخصية بارزة أخرى من امتياز تفويت عقار وقفي بنفس المنطقة، والمثيرفي الأمر أن الشخصية المذكورة تحظى لدى المغاربة بالإعجاب والاحترام والمحبة، الأمر الذي كان يفرض عليها الترفع عن مثل هذه الممارسات، والحرص على الحفاظ على صورتها الإيجابية
الاحداث المغربية

Bibliothèque Nationale à Rabat:Sept ans de réflexion




Sept ans de gestation avant que la nouvelle (et unique) Bibliothèque nationale de Rabat n’ouvre ses portes. L’accouchement fut long et douloureux, mais le bébé se porte comme un charme ! Et à peine né, il cherche déjà à fuguer. La promise du ministère de la Culture est allée se nicher six pieds sous terre (au sens propre du terme), près de Bab Rouah. Il faut avouer qu’il n’y a pas mieux insonorisé pour accueillir une médiathèque et une salle de lecture, toutes deux habillées en patio et riad pour mieux afficher leur marocanité et détourner ses 700 convives potentiels de la claustrophobie. Grande perdante de ce new- deal du livre, la Bibliothèque générale (construite sous le protectorat) sera dépouillée de ses livres rares et manuscrits, au profit de la nouvelle dame des lettres. Laquelle, nous explique-t-on, présente des “conditions optimales de température et d’humidité pour la conservation des 30 000 manuscrits et 1 192 760 unités physiques de publication” (on ne sait pas ce que cela veut dire, le chargé de projet non plus, mais ça a l’air bien). Le tout pour un budget de 180 millions de dirhams.Les livres seront mis en rayon dans la tour qui surplombera le jardin du belvédère. Un petit clin d’œil au passé proche, car c’est précisément cachés dans une tour de la medersa Qarawiyine que des fouineurs ont retrouvé des écrits autrefois condamnés au bûcher. L’inauguration est prévue pour la rentrée universitaire

مهرجــــــان الربـــاط بـــدون موسيقـــى بـقرار ملكـــي


‬الاربعاء 6 يونيو 2007
‬ أربك اجتماع عقد‮ ‬يوم الجمعة الماضي‮ ‬بمقر ولاية الرباط حسابات جمعية مهرجان الرباط وكاد أن‮ ‬ينتهي‮ ‬إلى الفشل،‮ ‬حينما هدد رئيس الجمعية بالاستقالة،‮ ‬واحتجاجه على التماطل في‮ ‬تسديد الديون المتراكمة على الجمعية منذ الدورة الأخيرة،‮ ‬في‮ ‬الوقت الذي‮ ‬أبلغ‮ ‬فيه والي‮ ‬الرباط مكتب الجمعية بقرار ملكي اقتصار الموسيقى والغناء على مهرجان موازين،‮ ‬فيما‮ ‬يتكفل مهرجان الرباط بالسينما والمسرح والأنشطة الأدبية والثقافية‮. ‬ وأفادت مصادر حضرت الاجتماع المذكور أن والي‮ ‬جهة الرباط سلا زمور زعير أبلغ‮ ‬جمعية مهرجان الرباط،‮ ‬بأن فقرات الموسيقى والغناء أصبحت من اختصاص مهرجان موازين،‮ ‬الذي‮ ‬تنظمه جمعية‮ «‬مغرب الثقافات‮»‬،‮ ‬بينما سيتكفل مهرجان الرباط بفقرات السينما والمسرح والأدب والثقافة‮. ‬وبذلك وضع الوالي‮ ‬حدا للشائعات التي‮ ‬راجت السنة الماضية حول منع مهرجان الرباط من برمجة أي‮ ‬فضاء للموسيقى والغناء،‮ ‬الشيء الذي‮ ‬دفع إدارة المهرجان آنذاك للتستر وراء الحرب في‮ ‬لبنان لإلغاء كل الحفلات الغنائية والسهرات الموسيقية المبرمجة بحجة التضامن مع الشعب اللبناني،‮ ‬وألغت بالتالي‮ ‬كل العقود المبرمة مع الفنانين والفرق الموسيقية‮. ‬ وأبرزت المصادر ذاتها أن الاجتماع تطرق إلى مشكل الديون المتراكمة على المهرجان منذ الدورة‮ ‬الأخيرة،‮ ‬وهي‮ ‬النقطة التي‮ ‬أثارت حفيظة رئيس الجمعية،‮ ‬عبدالحق منطرش،‮ ‬الذي‮ ‬احتج بشدة بذريعة أن الدعم المخصص للمهرجان لم‮ ‬يعرف طريقه إلى الحساب البنكي‮ ‬للجمعية،‮ ‬بسبب بطء‮ ‬المساطر وتعقيدها،‮ ‬وهو ما نفاه الوالي‮ ‬العمراني،‮ ‬باعتباره الآمر بالصرف،‮ ‬حيث أكد أنه أشرف شخصيا على تتبع الإجراءات الإدارية والمسطرية لتسهيل الصرف بعدما بلغته احتجاجات المستحقين الذين‮ ‬لم‮ ‬يتلقوا مستحقاتهم‮. ‬ واضطر والي‮ ‬جهة الرباط سلا زمور زعير للتدخل من أجل تلطيف الأجواء،‮ ‬عندما احتد الخلاف بين أعضاء مكتب الجمعية،‮ و‬بلغ حد التلاسن،‮ ‬مما دفع رئيس الجمعية،‮ ‬حسب المصادر ذاتها إلى التهديد بتقديم استقالته،‮ ‬وهي‮ ‬الاستقالة التي‮ ‬أعلن حسن العمراني‮ ‬رفضها في‮ ‬حينه،‮ ‬ودعا الجميع إلى تعبئة جهودهم من أجل إنجاح الدورة المقبلة للمهرجان،‮ ‬التي‮ ‬ستقتصر على مهرجان السينما فقط‮. ‬ ولاحظت نفس المصادر أن اجتماع الجمعة الماضي‮ ‬لم‮ ‬يحضره لا‮ ‬أمين مال الجمعية ولا نائبه،‮ ‬اللذان لازالا‮ ‬يرفضان التوقيع على الشيكات إلى جانب توقيع الرئيس،‮ ‬بحجة عدم قدتهما على تحمل مسؤولية صرف المال العام دون ضوابط تحدد مجالات الصرف القانونية والضرورية‮. ‬ وعبر مدير مهرجان الرباط،‮ ‬الحسين الشعبي،‮ ‬عن انسحابه من منصبه،‮ ‬معللا ذلك بأن اقتصار المهرجان على السينما دون بقية الأنشطة الأخرى - ‬حسب ما هو متفق عليه - ‬يعني‮ ‬إنهاء علاقته بالجمعية‮. ‬ وأكد في‮ ‬اتصال هاتفي‮ ‬مع‮ «‬الأحداث المغربية‮» ‬عدم استدعائه لاجتماع الجمعة الماضي‮ ‬ولا علم له بما دار به‮، ‬مضيفا أنه منذ نهاية دورة السنة الماضية اتفق مع رئيس الجمعية على وضع تصور جديد للمهرجان‮ ‬يقضي‮ ‬بتوزيع أنشطته على ثلاث تظاهرات،‮ ‬تعقد الأولى أواخر شهر‮ ‬يونيو من كل سنة وتخصص لسينما المؤلف،‮ ‬التي‮ ‬كلف حمادي‮ ‬كيروم بالإعداد والإشراف عليها،‮ ‬وتعقد التظاهرة الثانية نهاية شهر‮ ‬يوليوز والتي‮ ‬اختير لها‮ «‬مهرجان الرباط الدولي‮ ‬للمسرح والكوميديا»،‮ ‬تحت إدارته هو وإشرافه شخصيا،‮ ‬أما الثالثة فتعقد خلال شهر رمضان وتخص المنتدى المتوسطي‮ ‬للأدب،‮ ‬ينظم بتعاون مع اتحاد كتاب المغرب وبيت الشعر‮. ‬ وأوضح مدير المهرجان أن رئيس جمعية مهرجان الرباط طلب منه،‮ ‬خلال شهر أبريل الماضي،‮ ‬وقف كل عمليات الإعداد وفق التصور المتفق عليه،‮ ‬والاقتصار على الإعداد لمهرجان‮ ‬السينما‮. ‬وعزا ذلك إلى‮ ‬قلة الموارد المالية،‮ ‬الشيء الذي‮ ‬اضطره،‮ ‬يضيف الشعبي،‮ ‬إلى إلغاء كل الاتفاقات الأولية التي‮ ‬أجراها مع الفنانين والكتاب والنقاد‮. ‬ ورحب مدير المهرجان بالإبقاء على مهرجان سينما المؤلف،‮ ‬مشيرا إلى أن الاستعدادات جارية بشكل جدي‮ ‬بقيادة حمادي‮ ‬كيروم وفريقه‮. ‬واعتبر أن ذلك انتصار للدعوة إلى استقلالية مهرجان سينما المؤلف عن بقية فقرات المهرجان بغض النظر عن توفر الإمكانيات من عدمها،‮ ‬لأن إدراجه ضمن فقرات المهرجان كان‮ ‬يذوب في‮ ‬الزخم الهائل للمواد المتنوعة‮. ‬ وأعلن أن الولادة الجديدة لمهرجان السينما لهذه السنة سيعرف مشاركة رؤساء ومديري المهرجانات السينمائية الدولية الكبرى العربية،‮ ‬كدبي‮ ‬والقاهرة وقرطاج ودمشق،‮ ‬لعقد اجتماع تنسيقي‮ ‬وتشاوري‮ ‬بالرباط قصد الاتفاق على البرمجة الدولية لهذه المهرجانات والتفكير في‮ ‬إمكانية خلق شبكة للتنسيق الدائم‮.
محمد‮ ‬ياسين‮ ‬
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